lundi 27 février 2023

Chaque être compte


Oui, tu comptes

Chaque être compte
Tient sa place, unique, chaude
Même sur la glace, se dessine
Invisible à certains yeux, la trace
Infime, de l'unique, qu'on ne voit
Non, rien ne remplace ce que tu es
Et quand tu exhaleras ton dernier
Souffle, trésor, tu manqueras
Tellement, atrocement, l'univers
Suspendra sa course, le temps
Couvrira de son voile le creux
Laissé et l'eau, Origine, caressera,
Les larmes sur les joues, témoins,
Des fleuves, Amour, qui court, à l'Océan
Vie. Se crée toujours, ailleurs, et tant
Tout, et multitude incroyable, infinie
Profusion, instantanés, fusions folles...
Mais rien ne remplace ce que tu es.

Toi...

Trésor.


Christina Goh

mercredi 15 février 2023

Le Nous


Nous, comme le rire en étincelles, fulgurances
L'émoi si pur des clartés de profonds regards
L'ardeur de précieuses, graciles, attentions
L'écho apaisant de notre respect sincère, mutuel

Nous, pour ressentir, à pleurer de joie
Quand le fardeau est moins lourd
Que rien ne sera ni trouble, ni cruel
Qui peut le croire ? Nous, c'est l'indicible

Ame, essuyons les larmes, relevons la tête
Admirons le ciel insondable, pénétrant voyage
Ajuste, oui, ton âme ma tendresse, diaphane liesse
Nous, c'est la mystérieuse lumière de la planète bleue


Christina Goh

vendredi 6 janvier 2023

Délicatesse, monde Amour ! (Poème à étage)


Pourquoi regarder
Parader encore et encore
Les nuances de l'abysse
Lutter pour ne pas sombrer

Dés pipés jetés autrefois
Sorts, pour vivants sans précieuse fragilité
Lisses, trop brillants chemins du néant
Dénis de convenance, refus d'élégance...

Dois-je désespérer ou tardes-tu juste ?
Perpétuité d'un écho du vide ?
Ment-il donc si bien cet instant ?
Rance, si rance, ton absence...

Vétuste espoir pourtant subsiste
Rides du sourire, marquez moi donc
Lent mais sûr retour de ma tendre Amour
Sens, tu m'offres le sens, éternelle Délicatesse !

Délicatesse, je t'aime !


Ce poème est un poème à étages. Deux types de lectures sont donc possibles : deux poèmes en un. 
Lire la deuxième version du poème à étages ci-dessous.


Pourquoi regarder
Dés pipés jetés autrefois
Dois-je désespérer ou tardes-tu juste ?
Vétuste espoir pourtant subsiste
Délicatesse, je t'aime !

Parader encore et encore
Sorts, pour vivants sans précieuse fragilité
Perpétuité d'un écho du vide ?
Rides du sourire, marquez moi donc
Délicatesse, je t'aime !

Les nuances de l'abysse
Lisses, trop brillants chemins du néant
Ment-il donc si bien cet instant ?
Lent mais sûr retour de ma tendre Amour
Délicatesse, je t'aime !

Lutter pour ne pas sombrer
Dénis de convenance, refus d'élégance...
Rance, si rance, ton absence...
Sens, tu m'offres le sens, éternelle Délicatesse !
Délicatesse, je t'aime !


Christina Goh

Les deux versions de ce poème inédit sont déclamées par Christina Goh dans l'épisode spécial du Podcast de l'artiste à l'occasion de la nouvelle année. Découvrir.

mercredi 2 novembre 2022

Je te reconnais (poème à étages)

 

Je te reconnais
Et ce sont mes mots
Dans ton regard, nulle lie
Même ainsi, sans parole

J'ai compris l'ombre et ta vie
Maux de l'âme en dérive
Si tu souhaites aimer encore
Folle envie d'être là, tout près...

Dis, tu veux donc t'émerveiller un peu ?
Rive de l'enchantement, ton sourire
Fort des larmes de vaillance, je rêve
C'est fou mais j'y crois très fort, vois-tu ?

Mieux t'aimer, te prendre dans mes bras
Mire toi dans le fond de mes yeux, lumière
Sève de mon affection, pure de ce que tu es
Mûe par ton amour ! Te connaissais-tu bien ? 

Bien à nous…

Christina Goh 
Ce poème est un poème à étages. Deux types de lectures sont donc possibles.

jeudi 13 octobre 2022

Acrostiche pour les fleurs d'automne

 

Ouragans sur les vies après le terrible incendie

Travers des stratégies de rudesses, d'immodesties 

Avec Cynisme, s'ourdissent sombres, tristes chaos

Gardiennes de nos rêves, entre âpre feu et trouble glace,

Eclosent pourtant nos fleurs, douceur d'automne, grâces,

Salut de nombre d'espoirs, les courages, du quotidien.


Christina Goh

mardi 4 octobre 2022

Oh !

 
Ce fût en une fraction de seconde
J'ai fermé les yeux, j'ai rêvé, j'ai vu
Ce qu'on appelle à tort les mondes
Il n'y en avait qu'un, l'amour lu
Entre les lignes de nos horizons
Imaginaires, il n'y avait que connexions
Qui s'entremêlent, qui s'embrassent
Démêlent les nœuds des émois rebelles
Et en moi, ce qu'on appelle la masse
Milliards de cellules, multiples parcelles
Traces de tout qui s'aiment...
Qui s'aiment...
J'ai ouvert les yeux... Ce que nous étions...
Depuis, je me construis, parce que nous sommes
Parce que l'espérance se dessine, comme la douce attention 
Me donner un nom dont je pourrai être fier, celui d'Homme
A tâtons, trouver la mesure, l'origine du fil... 

Le fil...

Oh !

Christina Goh

dimanche 18 septembre 2022

L.i.e.s.s.e


Liesse,

Qui étais-tu ?
Univers parallèles

Tu t'étais tue
Vie sans miel

Profonde mue
Etrange appel

Allégresse !
En moi, sonde

Nul triste raffut
Ferveur. D'un réel

Belle ! Tu as su...
Plénitude, de l'idéel

Liesse, liesse, ô liesse
De l'intérieur... Un monde. 


Christina Goh