vendredi 6 septembre 2013

Cri...


L’entendez-vous ?
Ce cri de dédain…

C’est la morgue d’un contingent goguenard
Qui a exalté l’inutile, sublimé la honte permissive,
Celle qui fait gagner son pain dans la sueur acide...
Une survie bornée aux engrenages qui dévorent, féroces,
Toute sincérité. Priorité à l'éclatant « m’as-tu vu »…

Dédouanés ensuite « déprimés », on deviendrait
Parents de fantômes d’enfants… dit à l’avant garde,
Mais fragiles, jeunes, agglutinés devant des écrans,
Des chansons aux oreilles leur criant leur supériorité…
Et l’illusion passerait… Si l’affection n’était si forte !

Crédules ou brisés, les enfants aiment leurs parents
En général, c'est réciproque. Même tout au fond...
Le contingent pensait-il son mépris contagieux ?
Sans doute… L’instant d’une épidémie courte et bénigne
Car la belle et profonde Affection se fend des défauts…

Oh, mystère de la Tendresse et de la douce Intimité !
C'est un chant... Entendez-vous le cri d'amour ?

Christina Goh