Incrédule, sourire en coin, qui doute
Quand certains pensent avoir tout vu
Ils déchirent, l’air de rien, des rêves...
Phare de ma vie, résiste la déroutante douceur
Coûte-t-elle ? Oui et je l’embrasse encore et encore
Mue volontaire et caresse cachée d'une sagesse
Sève revivifiée, arbre d'intérieur, myrrhe de vie
Leurre, les lésions, c’était juste un leurre
Mort subite de bien d’illusions troubles
Messes basses inutiles, évanescentes
Si je devais en rire, je l’aurai déjà fait
Cœur à l’œuvre, et l’intime, si profonde ardeur
Double richesse d’un silence bavard. Il me porte
Pentes raides mais les ailes luminescentes ondoient
C’est à froid que je te rejoins. Pour en voir encore.
Encore ! C'est si beau !
Christina Goh