Oui, tu comptes
Chaque être compte
Tient sa place, unique, chaude
Même sur la glace, se dessine
Invisible à certains yeux, la trace
Infime, de l'unique, qu'on ne voit
Non, rien ne remplace ce que tu es
Et quand tu exhaleras ton dernier
Souffle, trésor, tu manqueras
Tellement, atrocement, l'univers
Suspendra sa course, le temps
Couvrira de son voile le creux
Laissé et l'eau, Origine, caressera,
Les larmes sur les joues, témoins,
Des fleuves, Amour, qui court, à l'Océan
Vie. Se crée toujours, ailleurs, et tant
Tout, et multitude incroyable, infinie
Profusion, instantanés, fusions folles...
Mais rien ne remplace ce que tu es.
Toi...
Trésor.
Christina Goh