Ce fût en une fraction de seconde
J'ai fermé les yeux, j'ai rêvé, j'ai vu
Ce qu'on appelle à tort les mondes
Il n'y en avait qu'un, l'amour lu
Entre les lignes de nos horizons
Imaginaires, il n'y avait que connexions
Qui s'entremêlent, qui s'embrassent
Démêlent les nœuds des émois rebelles
Et en moi, ce qu'on appelle la masse
Milliards de cellules, multiples parcelles
Traces de tout qui s'aiment...
Qui s'aiment...
J'ai ouvert les yeux... Ce que nous étions...
Depuis, je me construis, parce que nous sommes
Parce que l'espérance se dessine, comme la douce attention
Me donner un nom dont je pourrai être fier, celui d'Homme
A tâtons, trouver la mesure, l'origine du fil...
Le fil...
Oh !
Christina Goh