Souffles, étincelles,
Explosion et hurlements
C’est quand les ombres essaient de revenir
Elles veulent me rappeler d’où je viens
Leur violence étouffe mes sanglots
Ce sont les traces des limites de l’enfer
C’était un monde lisse, combiné et sans âme
On y construisait avec soin son armure, son épée
Les laves de ma douleur ont consumé en un instant
Ce qui ne fût que reflets, oh tristes fabulations…
Lueurs, brasiers
Eclats et inspiration
C’est quand les fumées se dissipent.
Réel. Et je sais. Je l’ai toujours su :
Réel. Et je sais. Je l’ai toujours su :
L’imposture était l’enfer
La liberté est salvatrice.
Horrible lutte sans merci ; sans armes, acharnée
Pleurs et cris d’agonie, mais j’ai refusé de survivre
Je suis morte, déjà, sortie des ténèbres des lumières
Désormais je vis… Savoir comment… Sans faux-fuyant…
Se réjouir du plus profond de soi
De la joie de l'autre
De la joie de l’autre être :
Être libre.
De la joie de l'autre
De la joie de l’autre être :
Être libre.
Christina Goh